Open spaces contemporains promettent collaboration et agilité, mais la réalité pour de nombreuses équipes reste un brouhaha permanent qui use l’attention et ralentit les cycles de production. À Novatek, une PME fictive illustrant le cas type en 2025, des mesures récentes ont enregistré des niveaux proches de 60 dB près des postes de travail — un niveau comparable au bruit d’une machine à laver, suffisant pour générer fatigue cognitive et erreurs répétées. Ce dossier technique détaille comment, sans investissements pharaoniques, on peut réduire ces nuisances : mesurer précisément, cartographier les sources, prioriser des solutions modulaires (panneaux, cloisons, pods) et optimiser le mobilier en privilégiant des fournisseurs accessibles comme Ikea, Leroy Merlin ou Castorama. Il met aussi en lumière des acteurs spécialisés — Ecophon, BuzziSpace, Saint-Gobain, Placo — et des équipements complémentaires (casques, écrans acoustiques) distribués par Top Office ou marques audio pour la confidentialité. Chaque section propose listes opérationnelles, tableaux comparatifs et exemples concrets issus du chantier d’aménagement de Novatek. L’objectif : fournir une méthodologie reproductible pour transformer un open space bruyant en un environnement de travail serein, tout en maîtrisant les coûts et la modularité des interventions.
En bref :
- Mesurer d’abord : cartographie sonore pour prioriser interventions.
- Séparer les fonctions : zones calmes vs zones bruyantes avec cloisons mobiles.
- Absorber la réverbération : panneaux muraux, plafonds acoustiques et tapis.
- Offrir des cabines/pods pour appels et tâches critiques.
- Mettre en place une charte sonore et encourager le port de casques anti-bruit.
Pourquoi le bruit en open space freine la productivité et comment l’évaluer
Le bruit réduit la capacité à exécuter des tâches à forte demande cognitive. Chez Novatek, la duplication des conversations et le chuintement des imprimantes ont fait chuter le rendement sur tâches analytiques de 12 % en un trimestre.
Avant toute modification, il faut quantifier le problème pour dimensionner la réponse et éviter des dépenses inutiles.
- Utiliser un sonomètre mobile pour relever les niveaux à heures critiques.
- Effectuer une cartographie acoustique pour localiser les « hotspots ».
- Analyser les activités : appels, impressions, déplacements, réunions.
| Zone | Niveau sonore moyen (dB) | Sources dominantes |
|---|---|---|
| Postes ouverts | 60–65 | Conversations, claviers |
| Zone impression | 65–70 | Imprimantes, copieurs |
| Salle de réunion informelle | 50–60 | Appels, visioconférences |

Exemple concret : Novatek a placé des capteurs temporaires pendant deux semaines, révélant que 70 % des pics sonores provenaient de zones d’impression et de discussions impromptues près des postes. Cette donnée a guidé le choix initial : isoler la zone imprimante puis installer écrans acoustiques aux postes.
Insight : sans mesure préalable, les solutions risquent d’être inefficaces ou surdimensionnées.
Mesurer et analyser l’acoustique de votre open space pour cibler les interventions
La méthodologie standard combine mesures ponctuelles et observations comportementales. Un protocole simple fournit des résultats actionnables.
Un diagnostic typique comprend prises de mesures à trois horaires, relevé des activités et cartographie sur plan.
- Équipements recommandés : sonomètre classe 2, application de cartographie sonore, tableur pour synthèse.
- Points de mesure : postes, flux de circulation, équipements bruyants, façades exposées.
- Durée : minima 2 jours de relevés et 1 jour d’analyse.
| Étape | Objectif | Livrable |
|---|---|---|
| Mesure | Quantifier les niveaux | Courbes dB par zone |
| Cartographie | Localiser les hotspots | Plan sonore annoté |
| Analyse | Prioriser interventions | Feuille de route |
Exemple opérationnel : après cartographie, Novatek a priorisé l’achat d’un panneau mural absorbant près de la cafétéria, où les pics étaient les plus fréquents. Résultat : atténuation de 4–6 dB sur les créneaux identifiés.
Insight : une cartographie précise réduit le coût global des travaux en orientant le choix des solutions.
Solutions acoustiques efficaces et économiques pour limiter le bruit en open space
Les solutions se classent en trois familles : absorption, séparation et isolement ponctuel. L’approche modulaire permet d’échelonner les dépenses.
Ce volet présente options rentables, points d’achat et combinaisons recommandées.
- Panneaux muraux et plafonds (Ecophon, Saint-Gobain) pour réduire la réverbération.
- Cloisons et écrans de bureau mobiles pour créer des zones distinctes.
- Pods et cabines ponctuelles (Silent Space, BuzziSpace) pour confidentialité.
| Solution | Coût estimé | Avantages |
|---|---|---|
| Panneaux absorbants muraux | € / panneau (variable) | Réduction réverbération, install rapide |
| Cloisons modulables | Moyen | Flexibilité, confidentialité |
| Pods insonorisés | Élevé à mobile | Isolement maximal pour appels sensibles |
Pour des options « low cost », combinez plaques de mousse dense avec textiles épais et meubles stratégiques. Des enseignes comme Ikea et Top Office offrent des écrans et tapis abordables, tandis que Castorama et Leroy Merlin proposent matériaux pour solutions DIY.
Pour plus de gestes pratiques et peu coûteux, suivez ces astuces pour limiter le bruit en open space à petit prix qui combinent matériaux et comportements.

Cas concret : Novatek a posé des panneaux Ecophon sur un mur réverbérant et installé deux cloisons mobiles pour séparer l’aire d’impression. Bilan financier : amortissement en moins de 9 mois via gains de productivité.
Insight : la combinaison d’éléments absorbants et de séparation mobile donne le meilleur rapport coût/efficacité.
Optimiser l’aménagement et le mobilier acoustique sans dépasser le budget
Le mobilier joue un rôle acoustique réel : canapés, assises, bureaux à écrans intégrés et poufs réduisent la propagation en agissant comme absorbants. Les fabricants spécialisés proposent des solutions prêtes à l’emploi.
Comparer fournisseurs permet d’obtenir performance et design à coût maîtrisé.
- Choisir mobilier avec textiles absorbants (BuzziSpace, Ecophon collaborations).
- Favoriser surfaces mates et tapis pour limiter les réflexions.
- Intégrer écrans acoustiques sur bureaux et cloisons basses pour isolement individuel.
| Élément | Fournisseur courant | Rôle acoustique |
|---|---|---|
| Canapé/banquette | BuzziSpace / Ikea | Absorption locale, zone détente |
| Écrans de bureau | Top Office / Ikea | Barrière sonore entre postes |
| Plafonds acoustiques | Ecophon / Saint-Gobain | Réduction de la réverbération |
Exemple pratique : Novatek a remplacé quelques chaises par des fauteuils tapissés BuzziSpace près des zones d’échange et a installé tapis épais. Effet : baisse perceptible des échos et satisfaction mesurée des équipes.
Insight : investir dans du mobilier acoustique ciblé produit un effet immédiat sur l’ambiance sonore et le confort.
Gouvernance sonore et bonnes pratiques pour pérenniser la réduction du bruit
La technologie et l’aménagement ne suffisent pas sans règles partagées. Une politique interne simple stabilise les comportements et maximise l’efficacité des investissements.
Structurer l’usage des espaces et former les équipes sont des leviers peu coûteux à fort retour.
- Élaborer une charte sonore précisant horaires et zones d’usage.
- Encourager le port de casques à réduction active (Sony, Jabra, Anker) pour tâches concentrées.
- Planifier plages calmes et rotations de présence pour réduire les pics d’occupation.
| Initiative | Objectif | Impact attendu |
|---|---|---|
| Charte sonore | Standardiser comportements | Moins d’appels bruyants et respect mutuel |
| Formations ludiques | Sensibiliser équipes | Baisse du stress, meilleure concentration |
| Horaires flexibles | Diluer l’occupation | Réduction des pics sonores |
Cas concret : Novatek a instauré une charte simple et distribué des casques Jabra pour les équipes d’analyse. Résultat social : meilleure fluidité des visioconférences et diminution des relances internes.
Insight : la transformation acoustique est durable seulement si la culture d’entreprise l’accompagne.
Quelle première action entreprendre pour réduire le bruit à moindre coût ?
Commencez par mesurer : un diagnostic acoustique simple permet de prioriser les zones à traiter et d’éviter des dépenses inutiles. Ensuite, appliquez des solutions modulaires (écrans, panneaux, tapis) avant d’envisager des pods coûteux.
Les cloisons mobiles sont-elles efficaces en open space ?
Oui, si elles sont positionnées pour segmenter les sources bruyantes et si les matériaux possèdent des indices d’absorption certifiés. Elles offrent un bon rapport flexibilité/efficacité.
Où acheter des solutions acoustiques économiques ?
Pour des options abordables, regardez chez Ikea, Leroy Merlin, Castorama et Top Office. Pour des performances supérieures et design adapté, tournez-vous vers Ecophon, BuzziSpace ou produits Saint-Gobain et Placo.
Faut-il préférer les pods ou améliorer l’open space globalement ?
Les pods apportent un isolement fort pour des besoins ponctuels (appels confidentiels), mais l’amélioration globale (panneaux, mobilier, règles) est nécessaire pour réduire la fatigue cognitive de tous.